En Allemagne, les stations de recharge sont de plus en plus souvent la cible de voleurs de câbles

Le nombre de vols de câbles de recharge pour voitures électriques a considérablement augmenté en Allemagne au cours de l’année écoulée, probablement pour mettre la main sur du cuivre. C’est ce que rapportent les opérateurs allemands de bornes de recharge à l’agence de presse dpa. Le prix élevé du cuivre a rendu ce métal plus attrayant pour les criminels.

Le nombre de vols de câbles de recharge pour voitures électriques a considérablement augmenté en Allemagne au cours de l’année écoulée. De grands opérateurs comme EnBW signalent que plus de 900 câbles ont été volés dans plus de 130 points de recharge rapide en 2024. D’autres opérateurs, comme EWE Go et Ionity, ont également connu une forte augmentation : des dizaines à plus de 100 cas respectivement, en Allemagne et ailleurs en Europe. C’est ce que rapporte l’agence de presse allemande dpa.

Selon EnBW, les dommages directs causés par le vol de câbles s’élèvent désormais à « plusieurs millions d’euros ». Non seulement les coûts des matériaux pour les nouveaux câbles sont élevés, mais les heures de travail et les inspections techniques obligatoires après le sabotage pèsent lourdement sur le budget. « Par vol, cela représente rapidement entre 2 500 et 5 000 euros », rapporte un porte-parole de Ionity. Sans compter les dommages indirects, comme la perte de chiffre d’affaires due à l’indisponibilité des bornes de recharge pendant plusieurs jours.

Le cuivre

Les voleurs s’en prennent probablement au cuivre contenu dans les câbles de recharge. Selon EnBW, les câbles épais de recharge rapide contiennent rapidement entre quatre et dix kilos de ce métal. Dans le commerce de la ferraille, cela rapporte environ 50 euros par câble, et sur le marché noir, environ la moitié. Comme ce n’est pas très lucratif, d’autres motifs peuvent jouer un rôle, comme le vandalisme pur et simple ou le sabotage ciblé, selon l’EnBW.

Le vol de câbles de recharge se produit également aux Pays-Bas. En mars, l’AD a par exemple rapporté qu’à Amersfoort, les câbles avaient été coupés et emportés d’au moins neuf stations de recharge en l’espace d’un an.

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